En cas de décès d'une personne, ses biens sont transférés à des personnes qui, par testament ou par la loi, sont considérées comme héritières. La loi définit clairement le cercle de ces personnes. S'il n'y en a pas, les biens du défunt vont à l'État.
Instructions
Étape 1
L'héritage successoral, par définition, suppose que le testateur établit les héritiers. Si le testament n'a pas été rédigé, les parents sont considérés comme des héritiers de droit, qui peuvent hériter sans testament.
Étape 2
Les enfants (y compris ceux qui sont adoptés ou qui sont nés après le décès de la personne qui a laissé l'héritage) font partie des héritiers qui peuvent principalement prétendre à l'héritage. De tels héritiers comprennent également le conjoint ou le conjoint du défunt et ses parents ou parents adoptifs. Toutes ces personnes ont droit à des parts égales des biens du défunt.
Étape 3
Parmi les héritiers, revendiquant l'héritage en second lieu, se trouvent des sœurs, des frères et sœurs, ainsi que des grands-parents. Ils ont également des droits d'héritage égaux, mais ils ne peuvent accepter l'héritage que si aucun héritier du premier ordre n'est trouvé ou s'ils ont refusé l'héritage.
Étape 4
Pour conclure une succession sans testament, l'héritier doit, au plus tard six mois après la constatation du fait du décès de la personne qui a laissé la succession, introduire une demande de volonté d'accepter la succession chez le notaire. En l'absence d'un tel document, il est réputé avoir refusé l'héritage et sa part de l'héritage est répartie entre les héritiers restants.
Étape 5
Toutefois, le délai pour le dépôt d'une telle demande peut être prorogé par le tribunal si le motif pour lequel la demande n'a pas été présentée à temps est reconnu par le tribunal comme valable.
Étape 6
L'héritier ne peut accepter sa part de succession. Une renonciation peut être faite en faveur d'autres successeurs ou en faveur de l'État. L'annulation d'un tel refus n'est pas prévue par la loi.
Étape 7
Les questions controversées concernant le partage des biens d'une personne décédée sont résolues par les autorités judiciaires, qui prennent une décision sur la base des articles de loi existants.