Un face-à-face est effectué par un enquêteur au cours d'une procédure pénale ou civile, dans les cas où les dépositions des témoins ou des accusés ne coïncident pas d'une manière ou d'une autre et leur contre-interrogatoire est requis.
Qu'est-ce que l'affrontement
Un face-à-face est un interrogatoire conjoint de deux prévenus ou témoins d'un crime, qui est effectué en cas d'incohérences dans leur témoignage donné antérieurement, ou en cas de refus de l'un des interrogés. Des actions d'enquête similaires peuvent être menées entre l'accusé et la victime, des témoins qui ont modifié leur témoignage antérieur, incriminant l'un des participants au processus en donnant des informations délibérément fausses. Les témoins et les victimes ont le droit de refuser de participer à un face-à-face, et une personne accusée d'un crime ou d'un délit a le droit d'exiger la présence de son avocat à un tel interrogatoire.
Comment se déroule la confrontation en face à face ?
Avant la confrontation, ses participants doivent être interrogés séparément, le témoignage étant inscrit dans le protocole, qui a été signé par eux et l'enquêteur. Avant de commencer une enquête conjointe, ses participants doivent être avertis de la responsabilité de fournir des informations inexactes ou fausses sur le fond du cas en cours d'enquête. Ce n'est qu'après ces explications que la confrontation peut commencer.
Si des personnes de moins de 14 ans participent à la confrontation en tant qu'accusé, accusé, victime ou témoin, alors un enseignant-psychologue ou ses parents sont invités au bureau. Sans la présence d'un adulte représentant une personne imparfaite, la procédure est contraire à la loi, c'est-à-dire qu'elle est considérée comme illégale et ses résultats ne peuvent être appliqués à l'affaire et, de plus, présentés au tribunal.
Les prévenus qui participent à une confrontation peuvent demander la présence de leur avocat. A défaut, il est tenu de le fournir à première demande. En outre, les deux participants à la procédure ont le droit de se poser des questions, mais seulement après l'autorisation de l'enquêteur ou de l'interrogateur qui la conduit.
Lors du face-à-face, l'enquêteur a le droit de faire connaître les témoignages des participants reçus plus tôt. Ceci est fait dans le cas où l'accusé, la victime ou le témoin est confus au sujet des faits, fournit des informations clairement fausses ou les modifie.
Comment doit être rédigé le protocole de confrontation
Avant de signer le protocole d'interrogatoire conjoint, toutes les parties sont tenues de le lire et de s'assurer qu'il est correctement exécuté.
Le procès-verbal doit comporter l'heure et le lieu de l'affrontement, les noms, prénoms et prénoms de tous les participants (interrogateurs, interrogateur, défenseurs et représentants des mineurs) doivent être inscrits, le fait d'avertir de donner de fausses informations est enregistré.
La partie descriptive du protocole doit contenir une description détaillée de toutes les actions, elle doit refléter avec précision tous les témoignages et questions, si des preuves matérielles ou autres sont fournies, elles doivent y être reflétées.
A la fin du protocole, l'heure de fin de l'enquête est indiquée et après lecture, les participants à la confrontation la signent.