Les droits du pupille sont protégés par le Code civil de la Fédération de Russie et les autorités de tutelle et de tutelle. Mais avec les droits des tuteurs, tout n'est pas si simple. Il y a des nuances dont le tuteur doit tenir compte si, en cas de décès du tuteur, il envisage de réclamer son héritage. Surtout si un étranger agit en tant que tuteur. A-t-il le droit de le faire ?
Selon la loi
Le Code civil de la Fédération de Russie établit l'ordre de la file d'attente, selon lequel les parents du défunt peuvent réclamer un héritage. Les héritiers de la première étape sont les plus proches parents: conjoints, parents, enfants. Les héritiers du second ordre sont des frères et sœurs (de sang pur et non). La troisième étape et les suivantes sont respectivement les parents des parents du défunt (oncle et tante) et les personnes suivant la troisième étape de la parenté. Le reste des parents non consanguins qui se sont retrouvés dans la famille après le remariage constituent le septième ordre - ce sont les belles-mères, les beaux-pères, les belles-filles et les beaux-fils.
Si le tuteur n'est pas un parent du pupille et n'appartient à aucune des files d'attente légales, il ne peut alors prétendre à l'héritage en vertu de la loi, car le fait de l'enregistrement de la tutelle ou de la tutelle ne donne pas au tuteur les droits de succession sur la propriété de la salle.
Par testament
C'est une autre affaire si le pupille rédige un testament en faveur du tuteur. Si un testament est rédigé dans lequel le tuteur est indiqué, il a le droit d'hériter de ses biens. Cependant, il ne faut pas oublier qu'un testament n'a force de loi que s'il est rédigé par un majeur capable. Par conséquent, si au moment de la rédaction du testament, le pupille a été déclaré incapable (partiellement capable), le pupille avait moins de 18 ans, ou si le testament a été rédigé par le tuteur lui-même, en tant que représentant légal du pupille, alors il ne sera pas valable et le tuteur ne pourra pas réclamer l'héritage. Si le testament en faveur du tuteur a été rédigé sans violer les dispositions générales du Code civil, alors les biens hérités deviennent la propriété du tuteur.
Cependant, même dans le cas où le tuteur n'a pas le droit d'hériter par la loi ou par testament, il peut avoir droit à une partie de l'héritage. S'il a engagé des dépenses financières pour la gestion des biens hérités de sa pupille, il peut alors rembourser les fonds dépensés sur les fonds du défunt en accord avec les autorités de tutelle.
Il convient également de rappeler que la succession par testament doit tenir compte des héritiers des parts obligatoires. Si le tuteur a des enfants mineurs, des parents handicapés ou partiellement handicapés, un conjoint handicapé ou s'il avait une personne à charge, ils auront droit à la moitié de l'héritage. Si le testateur n'indique pas dans le testament les parts de la propriété héritée, alors tous les demandeurs recevront la même somme.
En tout état de cause, les biens reçus par le tuteur par héritage du tuteur ne peuvent passer en sa propriété sans la décision des autorités de tutelle et de tutelle.