Dans le cas où le père de famille ne rapporte pas de salaire à la maison, ne vit pas avec la famille ou évite de toute autre manière l'obligation de subvenir aux besoins des enfants, il peut être contraint de payer une pension alimentaire. De plus, il n'est même pas nécessaire de divorcer.
Pour de nombreuses femmes, formaliser une pension alimentaire sans divorce est un bon moyen de sortir d'une situation où les enfants doivent être nourris, mais pour une raison quelconque, elles ne veulent pas ruiner le mariage. Ou pour ceux qui veulent d'abord émettre des paiements obligatoires pour les enfants, et ensuite seulement engager une procédure de divorce.
Il convient de noter que l'enregistrement de la pension alimentaire n'est pas directement énoncé dans la loi, mais l'essence de celle-ci découle directement de certaines dispositions du droit de la famille.
Outre les enfants, les épouses pendant la grossesse et dans les 3 ans suivant la naissance d'un bébé et les conjoints handicapés nécessiteux ont droit à une pension alimentaire sans divorce. Dans ce cas, le fait de l'incapacité de travail devra être prouvé.
Procédure d'inscription
La pension alimentaire peut être arrangée volontairement, à l'amiable. C'est ce qu'on appelle un accord notarié sur le paiement d'une pension alimentaire. Si le consentement des époux est obtenu pacifiquement, ils peuvent s'adresser à un notaire et conclure un accord sur le paiement d'une pension alimentaire, stipulant les conditions, la procédure et le montant de la pension alimentaire. Un accord notarié volontaire a le même effet juridique qu'un titre exécutoire.
Cette méthode est très pratique pour les deux conjoints. Il n'y a pas besoin d'aller en justice, le payeur pourra cacher son statut de "pension alimentaire" devant l'employeur, économiser du temps et des efforts dans les procédures judiciaires.
Mais si un accord entre les époux ne peut être trouvé, il faut saisir la justice. Dans le même temps, la procédure judiciaire sera la même pour les conjoints mariés et divorcés.
Montant des paiements
C'est l'une des conditions les plus importantes du contrat de pension alimentaire, s'il est conclu sur une base volontaire. Selon la loi, le montant des paiements spécifié dans l'accord ne doit pas être inférieur à ce qui est requis par la loi. A savoir: pour un enfant - 25 % des revenus du conjoint, pour deux - 33 % des revenus, pour trois enfants ou plus - 50 %. Si le conjoint perçoit un revenu instable, le montant des versements peut être précisé sous forme de montant fixe.
Si la pension alimentaire est recouvrée par un tribunal, la décision du tribunal sur le montant de la pension alimentaire sera déterminée en fonction de la situation financière des époux, de leur état matrimonial et d'autres facteurs importants.
Récupération de la pension alimentaire
Si, en présence d'un accord volontaire, l'époux se soustrait néanmoins au paiement d'une pension alimentaire, l'époux nécessiteux se tourne vers les huissiers. Et eux, à leur tour, s'appliquent au lieu de travail de la "pension alimentaire" pour la production des retenues nécessaires sur son salaire.
Si le recouvrement de la pension alimentaire est passé par le tribunal, une décision de justice est délivrée au conjoint nécessiteux à sa demande. Une copie de cette ordonnance est également adressée au débiteur. Si ce dernier ne fait pas appel dans un délai de 10 jours, l'original de l'ordonnance de justice va travailler pour les huissiers.