Un contrat de participation à la construction partagée est un accord sur la base duquel le promoteur s'engage à construire un immeuble dans un certain délai et à le remettre à un actionnaire (participant à la construction partagée). L'actionnaire est tenu de payer le montant spécifié dans l'accord et d'accepter l'objet. En pratique, il arrive très souvent des situations dans lesquelles la poursuite de cet accord devient impossible, et il devient nécessaire de le résilier.
Instructions
Étape 1
Retarder la construction peut devenir un motif de résiliation de l'accord de participation au capital. L'actionnaire a le droit de résilier l'exécution du contrat, à condition que le développeur ne remplisse pas ses obligations dans le délai spécifié dans le contrat. Les conditions de livraison de l'objet doivent être indiquées dans le contrat, faute de quoi un tel accord est considéré comme illégal. L'actionnaire est censé payer une pénalité si l'objet n'est pas mis en service à temps.
Étape 2
Si le développeur remet un objet qui ne répond pas aux exigences de la documentation du projet et des règlements techniques en termes de qualité, l'actionnaire peut alors exiger la résiliation du contrat. Si l'objet loué présente des défauts importants qui le rendent impropre à l'habitation, l'actionnaire a le droit d'exiger du promoteur qu'il les supprime ou diminue le prix du contrat. Ces réclamations peuvent être faites pendant la période de garantie, qui est d'au moins cinq ans.
Étape 3
L'exécution des obligations au titre du contrat à la place du développeur peut être réalisée par une garantie bancaire. La durée de validité de cette garantie doit être supérieure d'au moins 6 mois au délai contractuel de mise en service de l'objet. Si la garantie bancaire prend fin avant l'expiration de ce délai, le garant et le promoteur devront en informer le participant à la construction commune au plus tard un mois avant le moment de sa résiliation. Dans les 15 jours, le développeur doit établir un nouveau contrat de cautionnement. Si cela ne se produit pas, l'actionnaire peut exiger la résiliation du contrat.
Étape 4
Il existe des situations où la résiliation du contrat n'est autorisée qu'après un procès. L'actionnaire a des motifs pour cela dans les cas suivants: cessation (suspension) de la construction d'une maison s'il existe des circonstances indiquant que l'objet de construction partagé ne sera pas mis en service dans le délai imparti; des changements importants dans la documentation de conception; les changements dans la destination des locaux non résidentiels ou des biens communs qui font partie de l'installation en construction.
Étape 5
Le développeur peut résilier unilatéralement l'accord avec l'actionnaire s'il ne remplit pas ses obligations de paiement. Le développeur n'a pas le droit de résilier le contrat immédiatement. Il doit envoyer une notification écrite à l'actionnaire, qui l'informe de la nécessité de payer la dette. Si un participant à la construction partagée ne rembourse pas ses dettes, mais que l'on sait qu'il a reçu une notification, le contrat est résilié. L'actionnaire sera tenu de payer le retard conformément à la procédure établie par la loi.
Étape 6
Un accord sur la résiliation d'un accord de prise de participation est soumis à une inscription obligatoire au Registre national unifié des droits (Registre unifié des droits de l'État).