La législation du travail de la Fédération de Russie établit l'obligation pour tout employeur de transférer une employée enceinte à des travaux légers à sa demande écrite. Cependant, de nombreuses organisations ont du mal à déterminer des conditions de travail léger adaptées aux femmes enceintes.
Les femmes enceintes bénéficient d'une protection accrue dans leurs relations avec les employeurs. L'une des manifestations pratiques d'une telle protection est l'obligation pour l'organisation de transférer une telle femme à des travaux légers dès sa première déclaration écrite. S'il n'y a pas de travail facile dans l'entreprise, l'employé devra être suspendu pour toute la durée jusqu'à ce qu'un emploi approprié apparaisse, et l'employeur sera obligé de lui payer le salaire moyen pour la période de suspension. La principale difficulté du transfert d'une femme vers des travaux légers est de déterminer les conditions d'un tel travail.
Qu'est-ce qui est contre-indiqué chez les femmes enceintes?
Des restrictions générales sur l'utilisation du travail des femmes enceintes sont inscrites dans le SanPiN 2.2.0.555-96, qui a été approuvé en 1996. En outre, des restrictions supplémentaires peuvent être contenues dans le rapport médical d'une femme enceinte, établi par un spécialiste spécialisé, en tenant compte des particularités du déroulement de la grossesse. Ainsi, les femmes enceintes ne devraient pas effectuer d'opérations de travail associées à la nécessité de soulever des objets au-dessus du niveau de la ceinture scapulaire, en soulevant des objets du sol. Il n'est pas permis à ces employés d'effectuer des travaux liés à la tension des muscles des jambes, à la presse abdominale. L'organisation doit prendre en compte les normes maximales d'opérations de travail par unité de temps, les normes maximales des charges levées et déplacées par une employée enceinte. Ces normes sont approuvées par le document indiqué ci-dessus, et leur non-respect est considéré comme une violation grave de la législation en vigueur.
Que faire si le travail effectué répond à toutes les exigences ?
Si les spécialistes spécialisés de l'organisation ont vérifié les conditions de travail d'une femme enceinte et constaté qu'elles répondent à toutes les exigences d'un travail léger, alors, à sa demande, les taux de production ou les taux de service doivent être réduits. Cette réduction signifie qu'une femme travaillera moins au cours de la même période, mais l'employeur n'a pas le droit de réduire son salaire ou de prendre des mesures disciplinaires en rapport avec ces circonstances. Par ailleurs, le passage à des travaux légers ou la réduction des normes applicables doit être formalisé par l'arrêté approprié du chef d'entreprise, et les autorités réglementaires, lors de toute inspection, peuvent exiger ce document, inspecter les conditions de travail d'une salariée enceinte.